Les Légendes de Malinga (1ère partie)

Toc..toc! Avant de vous vendre ma bonne folie, j’ai toujours eu l’habitude de cogner. On ne sait jamais ce que vous pourriez être en train de faire! Hier nuit je suis parti pour une légende…un beau conte. Ce qui est marrant c’est que moi-même je ne connais pas encore la fin! laissons ma douce folie faire…laissons…
La cité de Malinga.
Il était une fois une cité nommée Malinga. Parmi toutes les autres, Malinga avait le mérite d’être prospère et belle. Les architectures de ses maisons étaient fort ingénieuses. La verdure était magnifique et au bord du fleuve tu pouvais apercevoir de temps à autre, des biches venir s’abreuver. La fraîcheur de ce fleuve et ses bruissements magnifiques quand il coulait lui avait valu le nom de Fafa*. La maison du roi était particulièrement belle. Elle avait été construite en tenant compte de préserver l’environnement. Les lianes avaient été laissées là intactes. Elles s’enroulaient autour des piliers de la maison afin de les renforcer.
Elle avait été construite en étages et ses meubles étaient fabriqués d’or et d’ébène. Chaque façade de la maison racontait les légendes de Malinga. Le baobab imposant dans sa cour représentait ce que le roi Akoune 1er était. La famille du roi était grande et puissante. Il avait effectivement grand cœur quand il s’agissait d’offrir l’opportunité aux belles femmes de Malinga*, l’honneur de porter sa génération future(je sais que vous avez compris mdr).
Tous les matins, il se réveillait bien avant ses gardes et depuis sa fenêtre, il chuchotait les yeux fermés : « Salut à toi, pays de nos aïeux..». Le roi aimait bien jouer avec ses enfants dans la cour et leur dire des contes afin que jamais leur histoire ne meure. Bien évidemment, tout le monde n’était pas heureux de le voir sur le trône. Il avait dû décimer simplement quelques vies humaines pour assurer son royaume. Il avait en effet une horde de puissants guerriers. Secrètement il se raconte aussi que dans la forêt profonde, vivait un mystérieux guide spirituel qui les rendait forts…
Au-delà de cette puissance, le roi Akoune offrait de petits cadeaux au cas où « sans arrière-pensée » aux familles environnantes afin de les rendre paisibles et joyeux. Ne vous trompez pas, il était d’une sagesse incroyable. Tous les dimanches après-midi, le roi venait au bord du fleuve pour discuter avec les jeunes de sa cité. Cultivant vertu et semant vaillance dans leurs cœurs, il profitait aussi pour cibler les plus belles jeunes filles venant faire la lessive. Alors qu’il avançait en âge, Akoune n’avait plus la force d’antan. Il lui fallait donc préparer sa succession et il n’était pas question de laisser ces vautours prendre le pouvoir ; ce trône défendu avec tant d’ardeur était donc bien évidemment prévu pour sa postérité. Parmi ces enfants se trouvait un jeune garçon frêle nommé Beaufort (sûrement l’ancêtre de la bière Mdr). Il était peut être intelligent mais il lui fallait l’aide de la horde des guerriers de son père afin de pouvoir garder le trône.
Le roi tomba malade…
Le temps passa et Le roi tomba gravement malade. Ces détracteurs, tapis dans l’ombre se frottaient les mains et usaient de tous les moyens mystiques afin de s’assurer qu’il n’en revienne jamais. Beaufort(de toute façon c’est moi qui décide des noms, venez me taper! mdr) n’était pas vraiment prêt mais il semblait bien que le temps soit déjà arrivé. Une nuit, une douleur vive prit le roi à la poitrine. Mystérieusement aussi, trois corbeaux noirs se posèrent sur le grand baobab dans la cour. La douleur devint insoutenable…( À suivre..)
Fb: Jérôme Jims Azilar
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